C’est ainsi que j’ai découvert euro|topics, un nouveau service que propose ARTE pour recevoir une revue de presse européenne quotidienne (5 jours sur 7), en ligne ou sur son courriel. L’objectif du concept d’euro|topics : le développement du débat public européen, pour favoriser en Europe une opinion publique qui dépasse les clivages nationaux. Pour cela, euro|topics vous offre d’intensifier les discussions transeuropéennes, de multiplier les points de vue et d’analyse par delà les frontières.
L’abonnement à cette revue de presse européenne est gratuit, tout comme la consultation des dossiers rassemblés au sein du magazine en ligne. Ainsi, le lecteur averti et ouvert sur l’Europe, pourra arrêter de se regarder le nombril national et relier ses questions sociopolitiques quotidiennes, avec celles des différents pays de l’Union (27 + la Suisse). Politique, économie, médias, société et culture, le spectre d’investigation de la presse européenne par euro|topics embrasse large. D’autant qu’avec un lien vers l'article original (si celui-ci est consultable sur Internet) et un ensemble de liens complémentaires accompagnent le texte, on en a pour son clic ;-)
Cette revue de presse européenne est une offre allemande du Centre fédéral pour l'éducation politique (Bundeszentrale für politische Bildung). Elle est élaborée par Perlentaucher Medien GmbH en collaboration avec Courrier International. Je voudrais ici saluer l’engagement transnational du Centre fédéral à l’éducation politique. Le remercier que son action, pour sensibiliser l’opinion publique à l’importance de la démocratie et de la participation politique, ne s’arrête pas aux frontières allemandes. Investir de l’argent pour préparer et encourager les citoyens de l’Union à examiner d’une façon critique, des questions politiques et sociétales ainsi qu’à participer activement à la vie politique, est une juste et noble cause. Sciences Po serait-il capable de s’aligner sur ce type de service, simple et démocratique ? Peut être est-ce trop démocratique et pas assez élitiste, pour notre machine à fabriquer de la diaspora franchouillarde made in IEP ;-)