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C’est une grande messe importante qui se tient à Montréal en ce moment, il en va de l’avenir de la planète pour essayer d’endiguer le réchauffement climatique en limitant les émissions de gaz à effet de serre.

 

Le Canada n’est pas exemplaire en la matière, il s’était donné comme objectif de réduire ses émissions de 6 % par rapport à 1990, il en est à +24 %. Il en va ainsi de beaucoup de pays, pour ne pas dire tous : face aux enjeux de la croissance économique, la problématique climatique pèse peu dans les choix des gouvernements (phénomène NINTO, not in my term que le peut traduire par « pas pendant mon mandat »). Il ne sert à rien de fustiger GW Bush, même s’il le mérite. Si L’Europe fait bonne figure en plaçant le protocole de Kyoto comme pierre angulaire de sa diplomatie environnementale, elle ne peut malheureusement pas se poser en modèle planétaire. Nos émissions progressent et le Conseil de l’Europe (les gouvernements nationaux) se refuse à s’imposer des objectifs chiffrés et contraignants. Il y a loin de la coupe aux lèvres entre la posture et la réalité.

 

Bref la situation est désastreuse et il est temps de sonner le tocsin mondial. Lord Robert May, Président de la Royal Society (l’académie des sciences du Royaume Uni), a voulu alerter l’opinion et les décideurs, avec toute l’aura que lui confère son statut et l’histoire de la vénérable institution qu’il préside. Il a publié un discours, le 28 novembre, consacré au réchauffement global : « les conséquences des évènements extrêmes tels qu’inondations, sécheresses et ouragans atteignent des niveaux qui justifient de les comparer à des armes de destruction massive ».

Tag(s) : #Environnement
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