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J’ai séché le conf de presse de notre omniprésident, pas envie des images, saturation. Du son avec un shoot de critiques sur Inter, quelques articles ici ou là, … Je décroche, saturation. Il m’aura fallu une bonne dose de Canard Enchaîné, pour me dérider les zygomatiques de la politique.
2008, marque un tournant la communication sarkozienne. Pour la première fois, des médias du main stream (le Monde en particulier) ont moqué l’omniprésident et ses vœux, interloqués par la politique de civilisation qui donnait le change à celle du « travailler plus pour gagner plus », déjà usée. Même la pravda nationale du vendeur d’avions militaires, ne peut plus ignorer les mauvaises nouvelles économiques, indépendantes des sondages d’opinion-way ;-)
Bientôt mi janvier, les municipales sont dans moins de 60 jours, le compteur tourne et les choses s’accélèrent. 2 mois à peine, pour convaincre. Le chef de l’exécutif et son exécutant 1er ministre, vont mettre tout leur poids politique dans la bataille, pour politiser cette échéance électorale de scrutins locaux. En rupture avec la stratégie chiraco-raffariniène des régionales de 2004, qui avait été l’occasion pour l’UMP de se prendre une raclée, Sarko va donner de sa personne pour conquérir ou conserver des villes d’ouverture UMP lors des municipales 2008. Comme tout le monde n’est pas Carla Bruni, risque d’y avoir un effet repoussoir … Surtout que la conjoncture économique se dégrade et que le smicard sans heur’sup sera le cocu de l’espoir. Le retraité à la modeste pension, déjà trahi sur l’autel des promesses omniprésidentielles, sera bougon. Et les avocats / fonctionnaires / urgentistes / chercheurs / tenanciers de tabacs et fumeurs non repentis / …, seront remontés d’être bousculés par la rupture. Sans compter ceux, inquiets de perdre leurs 35 h avant la fin de l’année. En dehors de la rupture de style, de la captation/concentration des pouvoirs que la Vème ne confère pas au président, le changement se fait attendre. Les riches sont plus riches, et ??? Rien d’autre, comme avant la « rupture » …
Reste moins de 60 jours à l’opposition pour trouver plus qu’une once de crédibilité, pour dessiner des perspectives alternatives à la sarkozie branlante. Ne faudrait pas que l’opposition compte uniquement sur l’effet repoussoir anti-sarko, pour enfoncer un coin électoral dans la brèche des premiers ratés omniprésidentiels. Si le show permanent n’est pas suffisant pour gouverner dans la durée, l’absence d’idées est tragique pour essayer de voler la vedette au show-man.
Je ne pourrais conclure ce billet, sans interpeler une nouvelle fois le CSA (Conseil Supérieur de l’Audiovisuel). Maintenant que l’on sait officiellement que Nicolas Sarkozy est le chef du gouvernement et demeure leader de l’UMP, alors qu’il envahit quotidiennement les JT, quand et comment son temps de parole va-t-il être décompté ? C’est une question de salubrité démocratique, encore plus particulièrement en période électorale. Sarkozy a choisi de ne pas être un président au dessus des partis politiques, pour enfiler l’habit d’Executive President Umpéïste. Le CSA doit en tenir compte !!!. Faut-il une pétition pour arriver à un juste équilibre politico-médiatique, indispensable à l’usage du droit démocratique de chaque citoyen ?
J’ai séché le conf de presse de notre omniprésident, pas envie des images, saturation. Du son avec un shoot de critiques sur Inter, quelques articles ici ou là, … Je décroche, saturation. Il m’aura fallu une bonne dose de Canard Enchaîné, pour me dérider les zygomatiques de la politique.
2008, marque un tournant la communication sarkozienne. Pour la première fois, des médias du main stream (le Monde en particulier) ont moqué l’omniprésident et ses vœux, interloqués par la politique de civilisation qui donnait le change à celle du « travailler plus pour gagner plus », déjà usée. Même la pravda nationale du vendeur d’avions militaires, ne peut plus ignorer les mauvaises nouvelles économiques, indépendantes des sondages d’opinion-way ;-)
Bientôt mi janvier, les municipales sont dans moins de 60 jours, le compteur tourne et les choses s’accélèrent. 2 mois à peine, pour convaincre. Le chef de l’exécutif et son exécutant 1er ministre, vont mettre tout leur poids politique dans la bataille, pour politiser cette échéance électorale de scrutins locaux. En rupture avec la stratégie chiraco-raffariniène des régionales de 2004, qui avait été l’occasion pour l’UMP de se prendre une raclée, Sarko va donner de sa personne pour conquérir ou conserver des villes d’ouverture UMP lors des municipales 2008. Comme tout le monde n’est pas Carla Bruni, risque d’y avoir un effet repoussoir … Surtout que la conjoncture économique se dégrade et que le smicard sans heur’sup sera le cocu de l’espoir. Le retraité à la modeste pension, déjà trahi sur l’autel des promesses omniprésidentielles, sera bougon. Et les avocats / fonctionnaires / urgentistes / chercheurs / tenanciers de tabacs et fumeurs non repentis / …, seront remontés d’être bousculés par la rupture. Sans compter ceux, inquiets de perdre leurs 35 h avant la fin de l’année. En dehors de la rupture de style, de la captation/concentration des pouvoirs que la Vème ne confère pas au président, le changement se fait attendre. Les riches sont plus riches, et ??? Rien d’autre, comme avant la « rupture » …
Reste moins de 60 jours à l’opposition pour trouver plus qu’une once de crédibilité, pour dessiner des perspectives alternatives à la sarkozie branlante. Ne faudrait pas que l’opposition compte uniquement sur l’effet repoussoir anti-sarko, pour enfoncer un coin électoral dans la brèche des premiers ratés omniprésidentiels. Si le show permanent n’est pas suffisant pour gouverner dans la durée, l’absence d’idées est tragique pour essayer de voler la vedette au show-man.
Je ne pourrais conclure ce billet, sans interpeler une nouvelle fois le CSA (Conseil Supérieur de l’Audiovisuel). Maintenant que l’on sait officiellement que Nicolas Sarkozy est le chef du gouvernement et demeure leader de l’UMP, alors qu’il envahit quotidiennement les JT, quand et comment son temps de parole va-t-il être décompté ? C’est une question de salubrité démocratique, encore plus particulièrement en période électorale. Sarkozy a choisi de ne pas être un président au dessus des partis politiques, pour enfiler l’habit d’Executive President Umpéïste. Le CSA doit en tenir compte !!!. Faut-il une pétition pour arriver à un juste équilibre politico-médiatique, indispensable à l’usage du droit démocratique de chaque citoyen ?