Les démocraties européennes sont en train de fabriquer leur histoire, parfois comme en France avec le goût du repentir, de réaliser un nécessaire travail de mémoire pour solder les comptes historiques. Profitons-en pour mieux approcher le présent.
Car si la Biélorussie est la dernière dictature d’Europe, si Alexandre Loukachenko est le Franco contemporain, si l’on n’accepte pas que l’on puisse régir un pays de cette sorte sur notre continent, que peut on faire ? La politique extérieure de l’union européenne se cherche, condamnant la ré-élection du président Alexandre Loukachenko, mais pas trop fort pour ne pas fâcher M. Poutine qui nous alimente en gaz naturel … C’est la real politique, on est désolé pour les résistants de Minsk, mais l’Europe est frileuse et tient à son confort…
Alors, ne pourrait on pas apprendre de l’histoire et ouvrir nos frontières aux biélorusses, mettre en place des réseaux pour favoriser leur expatriation et les accueillir en Europe ? Quelle immigration plus choisie que celle qui défend nos valeurs. Ils sont 10 millions, à 25 ont peut bien en héberger 500 000, un million ou deux, ou plus de biélorusses. Et peut être que dans 20 ou 30 ans, le président du Biélarus viendra en visite officielle en Allemagne, en Pologne, en France, … écrire une page autre page d’histoire d’Europe, une histoire dont nous pourrions être fiers.