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Le prix du baril au plus bas, avant la hausse ?

Le cours du pétrole n’en finit pas de tomber, 50 $ le baril cette semaine. Après 147 $ en juillet, l’on peine à savoir à combien se terminera la dégringolade. La récession économique est dans l’agenda mondial, entrainant un reflux de la demande énergétique, et in fine, un recul du prix du pétrole.

Effet de balancier, le pétrole était monté très haut avec une dynamique de spéculation sur la rareté, rattrapée par le courtermisme qui a précipité la chute. Trop bas ? Les fondamentaux du marché n’ont pas vraiment changé. Ce réajustement traduit une conjoncture dont le baromètre est coincé sur la morosité pour au moins 12 ou 24 mois, peut être plus. Pendant ce temps, cette pause dans la croissance, l’on pompera juste un peu moins vite, un peu moins fort, vers la fin du pétrole.

La remontée sera d’autant plus brutale que le prix tombera bas, décourageant l’investissement dans de nouvelles capacités, tout en obérant la croissance rapide des énergies alternatives et de l’efficacité énergétique. Ce prix bas conjoncturel du pétrole sonne comme un répit, très temporaire, alors que la demande va ralentir. Ce signal prix à court terme, ne peut guider une politique d’investissement alors que l’incertitude du prix de l’énergie est grande à 5 ou 10 ans. La seule certitude, c’est la tendance de long terme : haussière, inexorablement.


Qui peut prédire si le baril ne tombera pas à 30 $ avant noël, pour rebondir à 85 $ au sortir de l’hiver ou à la prochaine rentrée de septembre ? Je parie sur un prix d’équilibre autour de 100 $ le baril d’ici 2010. Les membres de l’OPEP vont défendre leurs intérêts, quitte à tourner le robinet en créant une pénurie artificielle. Réinventer les règles de l’économie mondiale n’ira pas sans prendre en compte un « juste » coût de l’énergie, qui tienne compte de la rareté et de toutes les externalités, dont le coût carbone.

 

Avec EdF EnR et Imerys passe à la vitesse industrielle solaire supérieure

Encore une annonce dans le secteur solaire français : EDF Energies Nouvelles Réparties (EDF ENR) et IMERYS leader français des tuiles et briques en terre cuite, ont signé un accord de partenariat portant sur la création d'une société commune pour le développement de systèmes photovoltaïques parfaitement intégrés aux toitures en pente. EDF ENR et IMERYS créent une entreprise conjointe pour proposer des produits photovoltaïques intégrés sur le marché du résidentiel et du tertiaire, alliant esthétisme, performance et étanchéité.

Imerys était embarqué dans l’aventure solaire depuis longtemps, au gré d’un programme européen qui l’avait aidé à développer une tuile photovoltaïque. Un bijou d’innovation pour que les toitures ne dorment plus au soleil, qui peut-être posée à faible pente (20%) et se révèle aussi étanche qu'une tuile en terre cuite. Un élément de toiture active, indispensable pour la maison du 21ème siècle.

Avec cette alliance commerciale, Imerys passe à la vitesse industrielle solaire supérieure, sa tuile photovoltaïque sera intégrée aux offres d'EDF ENR courant 2009. Ainsi, IMERYS Terre Cuite assure la vente aux entreprises QualiPV spécialisées en couverture, en s’appuyant et développant son réseau d’installateurs. Tandis qu’EDF ENR propose des offres packagées à destination des particuliers, des entreprises et des collectivités. Une martingale gagnante pour la planète et la croissance de ces entreprises. Surtout que cette offre de toiture solaire d’EdF EnR est financée par la Caisse d’Epargne.


Alors que les mécanos de business en énergies renouvelables se montent dans tous les sens, ce partenariat industriel et commercial solaire démontre l’intérêt du tarif d’achat de l’électricité solaire, bonifié pour l’intégration au bâti. Ce choix français, fait naître une nouvelle approche pour favoriser l’enveloppe active des bâtiments.  

 

Tag(s) : #chronique de la semaine
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