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Reprise du blog un peu délaissé. Rythme aléatoire d’une écriture qui ne voudrait pas hurler avec les loups, la chasse en meute est trop facile avec un omniprésident gouailleur et gaffeur, obnubilé par son égo, arcbouté sur le dogme du bouclier fiscal... Trop facile avec une opposition réformiste qui ne remplie pas un Zénith parisien, tandis que le facteur Besancenot - révolutionnaire sur ses jours de RTT – est soutenu en douce par les sbires de l’omniprésident. La politique me démange tellement le politique me déçoit, mais cela vaut-il un billet ? Revenir plus tard au dangereux déficit de représentation … Ecriture décalée pour quels sujets ?

 

Le printemps d’une nouvelle ère

L’hiver est derrière nous, changement d’heure, arbres en fleur, vent de pollens, … une nouvelle force jaillit des jours qui rallongent. Des décombres de la crise financière, émerge une nouvelle force collective qui exige une gouvernance mondiale. Le G20 à la place du G7, ce n’est pas encore la fin de l’arrogance des pays développés, mais le début de reconnaissance d’un monde interdépendant. Il y a une prise de conscience de l’indécence des rémunérations des seigneurs de l’économie casino, renfloués par de l’argent public. L’opinion publique occidentale est troublée par le paroxysme de l’individualisme qu’avait atteint notre société, elle tombe de haut. Les injustices deviennent criantes, la rue gronde, des pans d’hypocrisie doivent tomber pour ouvrir l’horizon du futur.  

Ces murs d’hypocrisie (paradis fiscaux, répartition inéquitable des profits, modèle insoutenable pour l’environnement, …) ne tomberont pas tout seul. La politique est un rapport de force qui doit prendre en compte la volonté des citoyens, où les conservateurs veulent en lâcher le moins possible. Alors que l’époque interroge nos valeurs sociétales, c’est une nouvelle ère qui s’engage. L’intérêt général revient sur le devant de la scène.

 

 

Moleskine, une histoire mythique de marketing

Rue 89 a cassé un mythe, savamment créé et entretenu par l’éditeur des carnets Moleskine. Ni Hemingway, ni Jean-Paul Sartre, ni Picasso, Matisse, Mallarmé, ou Apollinaire … n’ont jamais écrit/dessiné dans le « célèbre » carnet blanc à couverture noir. L’éditeur italien Modo et Modo a créé de toute pièce cette fable marketing distinguée, et réussi à vendre à plus de 15 € dans le monde entier, un simple carnet agrémenté d’un élastique pour fermer une couverture robuste. Le carnet Moleskine est né en 1998, bien après ces illustres sensés l’avoir nourri de leur génie, comme le conte l’éditeur pour les moleskineurs contemporains.

Victime « consentante » de cette fable marketing depuis 4 ou 5 ans, je voulais marquer le coup, dire que je ne suis plus dupe du mensonge. Alors que j’assume être un nomade « old fashion », adepte du papier à lire, à noircir, …, je vais devoir assumer cette faribole, qui n’est qu’un marqueur social pour bobos voyageurs et cadres technophobes sur les bords. L’histoire de l’écrivain anglais Chatwin était belle, lui qui se procurait ces carnets chez un fabricant de Tours (dont personne n'a jusque là retrouvé la trace) avant que ce dernier ne disparaisse, et que le Moleskine ne survive finalement grâce à Modo et Modo. Ce n’est qu’une histoire, un superbe exemple de storytelling appliqué au marketing avec brio par Modo et Modo, pour faire tomber le consommateur gribouilleur dans le panneau.

Petite manipulation mise au jour, de quoi altérer le lien entre les moleskineurs et leur carnet ?

 


4 ans de blog et un peu plus

Dans ce passage à vide d’écriture, est passé en silence le 4ème anniversaire de ce blog. Je ne sais qui sont mes lecteurs, habitués ou passagers furtifs. Vous êtes les bienvenus et commentez si le cœur vous en dit.

Tag(s) : #heloim.sinclair
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